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La science passe après l'aventure », écrit Gilles Modica, historien de la montagne, lorsqu'il définit l'âge d'or de l'alpinisme. Du Wetterhorn (1854) au Cervin (1865), du bonheur à la tragédie, une décennie de conquêtes dans toutes les Alpes. C'est « l'âge d'or de l'alpinisme » selon l'expression du Révé- rend Coolidge, l'âge des premiers grands guides (Christian Almer, Melchior Anderegg, Michel Croz), et des gentlemen de la montagne (Leslie Stephen, John Tyndall et Edward Whymper). Presque tous les clubs alpins naissent dans cette période couronnée par les ascensions de l'Aiguille Verte, du Cervin et de la Brenva au mont Blanc. La montagne n'est plus gravie au nom de la science. La beauté et la difficulté de ses parois entrent dans les plaisirs d'un « noble jeu », bientôt baptisé alpinisme. La décennie des fondateurs.
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La science passe après l'aventure », écrit Gilles Modica, historien de la montagne, lorsqu'il définit l'âge d'or de l'alpinisme. Du Wetterhorn (1854) au Cervin (1865), du bonheur à la tragédie, une décennie de conquêtes dans toutes les Alpes. C'est « l'âge d'or de l'alpinisme » selon l'expression du Révé- rend Coolidge, l'âge des premiers grands guides (Christian Almer, Melchior Anderegg, Michel Croz), et des gentlemen de la montagne (Leslie Stephen, John Tyndall et Edward Whymper). Presque tous les clubs alpins naissent dans cette période couronnée par les ascensions de l'Aiguille Verte, du Cervin et de la Brenva au mont Blanc. La montagne n'est plus gravie au nom de la science. La beauté et la difficulté de ses parois entrent dans les plaisirs d'un « noble jeu », bientôt baptisé alpinisme. La décennie des fondateurs.
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